➢    L’intervention de femmes modèles dans les écoles permet de susciter la motivation de la scolarisation et le maintien des filles au niveau des parents d’une part et au niveau des filles elles-mêmes d’autre part. Ce sont des femmes de la province de la Tapoa ou de la région de l’Est du Burkina Faso qui ont réussi à l’école et peuvent être citées comme des références. Ces femmes organisent des rencontres d’abord avec les filles, afin qu’elles puissent s’exprimer librement, puis avec leurs parents et elles (une séance par semestre, dont 2 séances par an.

➢    Sensibilisations communautaires : Le but de ces séances est de faire prendre conscience aux participants des effets néfastes de certaines pesanteurs socioculturelles (mariage forcés, grossesses précoces) et de la nécessité de la protection des droits des filles. Elles se font à travers des causeries éducatives et des visites à domicile.

➢    Suivi évaluation des activités : L’association UPA Burkina suit à pied d’œuvre la mise en œuvre des activités, mais UPA Suisse également le fait au moins une fois par an afin de s’assurer du bon fonctionnement de l’association et du bon déroulement des activités sur le terrain.

➢    Journée promotionnelle de la scolarisation des jeunes filles : L’objectif principal de cette journée est de contribuer à accroitre le taux de scolarisation des filles et leur maintien à l’école dans la Tapoa. Cela permet d’encourager les filles scolaires à être plus résilientes dans leur cursus scolaire malgré la double crise sécuritaire et humanitaire et de susciter la mobilisation de tous les acteurs locaux à la scolarisation et au maintien des filles à l’école dans la Tapoa.

➢    Soutien à la scolarisation des filles démunies en milieu rural : ce soutien consiste essentiellement à payer les frais de scolarité, faire des dons de vélos, de lampes pour étudier et de kits scolaires à ces filles, avant que la maman ou la femme en charge de la fille ne voie les fruits de son activité génératrice de revenus pour prendre le relais. De plus, vu la fermeture des écoles dans la commune d’intervention du projet et les difficiles conditions socioéconomiques à Diapaga, le projet prévoit de soutenir toutes les filles bénéficiaires avec des vivres pour améliorer leur alimentation.

Par an, le projet soutien 50 filles dont l’âge peut être compris entre 6 et 18 ans sans distinction d’ethnie ou de religion. L’importance de ce projet, c’est qu’il donne la chance à ces filles d’avoir accès à l’école et d’y rester le plus longtemps possible (jusqu’au BEPC si possible) tout en contribuant à protéger et à promouvoir leurs droits.

Ø  Pour le don de ce matériel, une cérémonie de remise est organisée chaque année avec la présence des filles, leurs parents, les leaders d’opinion, les autorités locales, la presse et les partenaires.

➢    Subvention des activités génératrices de revenus (AGR) : En vue de rendre les femmes rurales économiquement autonomes et afin qu’elles soient en mesure de supporter les frais de scolarité et les fournitures de leurs filles, 5O femmes, mères des filles bénéficiaires, sont financées chaque année pour mettre en œuvre une Activité Génératrice de Revenus comme l’embouche porcine, ovine, l’aviculture, la petite restauration, la vente de boissons locales, le tissage des pagnes, la vente de produits de tissage, etc. En réduisant la pauvreté des femmes par la réalisation de ces activités, on facilite l’éducation de leurs filles.

Dans le même sens un projet de réalisation de boulangerie artisanale sera réalisée afin de soutenir la résilience des filles déplacées à Fada venant de la Tapoa. Trois personnes sont allées se former à Bobo à cet effet.

➢    Renforcement des capacités des acteurs éducatifs

Dans le souci de contribuer à l’amélioration de l’éducation des jeunes filles et l’autonomisation des femmes en milieu rural, UPA a fait de l’éducation de la jeunes fille son cheval de bataille pour contribuer à l’épanouissement du genre féminin dans cette partie du Burkina Faso. Dans cet élan, UPA dans son programme d’activités organise des ateliers de formations à l’endroit de quelques acteurs de la chaine de l’éducation. Parmi ces acteurs de la chaine de l’éducation nous avons entre autres les parents, les leaders d’opinions/leaders communautaires et les enseignants. Ils sont formés sur le thème « promotion de l’éducation des jeunes filles dans la Province de la Tapoa » : mariages forcés et précoces, la Promotion scolaire et le maintien des filles à l’école.